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10 octobre 2008

L'Aventure mondiale: un an volontaire au Nicaragua

logo_europe_4Marie Godard, 27 ans, est partie en septembre 2007 pour un an de Service Volontaire Européen (SVE)  au Nicaragua. Arrivée dans son projet, elle n'avait pas seulement des difficultés avec la langue, mais aussi avec le travail: elle, l'étudiante de sociologie, devait travailler comme vétérinaire !
Mais lisez vous même, comment elle a réussi à trouver sa place et ce qu'elle a appris sur le Nicaragua, mais aussi sur elle-même...

Globules: Comment as-tu trouvé ce projet au Nicaragua ?
Marie Godard: J'ai toujours eu envie de partir pour un an à l'étranger, c'est seulement en août 2007 que j' ai trouvé quelque chose. Un ami m'a demandé si j'avais envie de partir au Nicaragua, une fille s'est désistée à la dernière minute, donc ils cherchaient un volontaire pour la remplacer. Mais le projet devait commencer trois semaines après, DSC_0036il fallait vite se décider.... j'ai réfléchit un jour et puis j' ai accepté.
Globules: Quel était ton projet?
Marie Godard: J'ai travaillé pour l'association nationale des paysans nicaraguayens qui veulent améliorer le niveau de vie des paysans dans la région. Quand je suis arrivée, on m' a dit qu'ils avaient besoin de vétérinaires et d'agronomes. Moi, j'ai étudié la sociologie, j'étais alors un peu perdue...la mise en route était vraiment difficile. J'ai proposé alors moi-même des projets, par exemple une enquête sociologique sur les paysannes dans la région . En fait, le Nicaragua est un pays très pauvre, l'agriculture est l'activité principale, surtout dans la région où j' ai travaillé. Beaucoup des paysans travaillent alors au Costa Rica dans le champs où ils gagnent avec leur travail saisonnier le triple qu'au Nicaragua! Moi, j'ai interrogé les femmes qui ont participé à cette migration économique vers le Costa Rica, avec un questionnaire je suis allé chez elles et j' y suis restée une semaine, comme ça je pouvais mieux connaître leur vie quotidienne. Après deux jours j' ai fait une pause et je suis revenu à mon association, où j' ai analysé mes résultats, fait des statistiques, des tableaux...puis j'ai fait des propositions pour améliorer leur situation. A côté de ça, j'ai animé des ateliers, par exemple, sur la sexualité, ou j'ai publié une brochure sur la région rurale.
Globules: Comment as-tu appris la langue?
Marie Godard: J'avais deux heures d'espagnol par semaine et j'ai beaucoup travaillé la langue parce que dans le petit village au Nicaragua on ne parlait ni le français ni l'anglais. Heureusement, le français et l'espagnol ont beaucoup de choses en commun ! Après environ trois mois, mon espagnol était si avancé que je pouvais commencer mon enquête sociologique et d'autres projets.
Globules: Comment étaient tes conditions de logement, de repas etc. ?
Marie Godard: Dans l'immeuble de mon association, j'ai partagé un appartement avec trois autres volontaires européens, on avait une cuisine et une salle de bains communes, vraiment du confort pour les conditions nicaraguayennes !
Globules: Comment étaient les relations avec les Nicaraguayens ?
Marie Godard: Ils ne font pas la différence entre l'Europe et les Etats-Unis, donc au début, pour eux, j'étais juste la "Gringa" et ce n’est pas facile de faire sa place dans un pays où le machisme est encore très présent. De plus, les différences de niveaux de vie entre la France et le Nicaragua peuvent créer des décalages mais petit àDSC_0126 petit, j’ai rencontré de vrais amis.
Globules: Qu'est-que tu as appris sur le Nicaragua ?
Marie Godard: Les gens au Nicaragua sont très pauvres, mais beaucoup plus chaleureux, hospitaliers que nous. Même s'il y a seulement du riz, ils donnent tout ce qu'ils ont. J'ai visité aussi Managua, la capitale, et Granada, une ville du  temps colonial, où j'ai remarqué qu'il y a aussi un Nicaragua riche. Mais on peut seulement différencient les pauvres et les riches, la classe moyenne n'existe pas vraiment. J'ai aussi vu que l"hostilité entre les Nicaraguayens et les Espagnols est encore présente, pourtant le Nicaragua s'est déclaré indépendant de l'Espagne il y a deux siècles !
Globules: Est-ce que tu planifies encore quelque chose dans l'avenir au Nicaragua ?
Marie Godard: Pour l'an prochain, je dois faire un stage dans le cadre de mes études de sociologie. C'est pourquoi je cherche en ce moment des projets au Nicaragua parce que je voudrais bien y travailler encore. D'ailleurs, il y a encore beaucoup de choses à faire là-bas !

Daniel Hadwiger

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Commentaires
A
Bonjour,<br /> J'aurais voulu savoir s'il était possible d'avoir les coordonnées de l'association nationale des paysans nicaraguayens. Je souhaite faire un SVE en Amérique centrale et je recherche une structue d'accueil au Nicaragua ou au Costa Rica. D'autre part, est-il possible d'avoir les coordonnées de la structure d'envoi qui a permi ce volontariat au Nicaragua? Merci!
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