Un livre, dix mots...
C'est l'histoire d'un livre concocté par des jeunes de la Mission Locale de l'Agglomération Havraise et des jeunes reporters du journal Globules. Les poèmes et les illustrations créées pour l'occasion s'inspirent des dix mots de la semaine de la langue française et de la Francophonie (du 14 au 24 mars 2008).
Vous pouvez découvrir l'intégralité de cette nouvelle édition en cliquant sur le lien suivant :
http://www.calameo.com/books/000100042b7e35df4bb37
Bonne lecture...
Au Revoir, Globules !
Pendant un an, on m'a donné la possibilité extraordinaire de pouvoir effectuer un SVE (Service Volontaire Européen) au sein de l'association "L'Ecrit-Santé", qui édite le Journal Globules. J'ai eu l'occasion d'accompagner, d'observer et de participer au sein de cet adorable journal.
Il est difficile de résumer ce séjour, d'énumérer toutes les activités et de dire ce que représentera toujours Globules pour moi.
Principalement, je me suis occupé d'une rubrique européenne pour laquelle j'ai interviewé des associations européennes, des structures publiques ou des particulières. Inoubliable restera l'interview avec Adrien Meuret qui est parti pour 10 mois pour un tour d'Europe à vélo (www.2véloseurope.fr) ou le témoignage de Marie Godard qui a effectué son SVE à Nicaragua. Egalement le "26e Festival de Livre de la Jeunesse de Rouen" en décembre 2008 ou la journée des "Junior Associations" en février 2009 étaient des temps forts pendant cette année.
Mais surtout l'équipe de Globules va rester toujours dans mon coeur, c'est incroyable ce qu'ils ont fait pour moi, je ne sais pas comment les en remercier assez. Surtout parce que les relations ne sont pas restées neutres, professionnelles, mais étaient vraiment proches et cordiales.
Le "comité de rédaction jeune" était aussi une partie très importante de ma vie à Rouen, les émissions radios mensuelles à la radio HDR m'ont apporté beaucoup de plaisir et collaborer avec eux fut une véritable joie.
La ville de Rouen avec sa Cathédrale, ses maisons à colombages et la Seine avait un charme particulier à côté duquel il est difficile de passer.
Un grand Merci à Delphine, Christine, Laurent, Christel, Hélène,Bk, Jimmy, Wided, Vanina, Raouf, Marie, Janneau et tous et toutes que j'ai oublié de mentionner !
Je reviendrai !
Daniel
« Imaginer l’autre »
L’Espace
Jeunesse de Grand-Quevilly a organisé un échange multilatéral du
16 au 23 juillet 2009 avec des jeunes d’Angleterre,
d’Allemagne et d’Israël.
Pendant des ateliers de vidéo, de photo,
de théâtre et de veillée à thème, les 28 jeunes ont travaillé sur le
thème des différences, des ressemblances et des préjugés.
L’objectif était également de créer des liens entre des jeunes de
Hinkley (Angleterre), de Laatzen, (Allemagne) et de Ness-Ziona (Israël)
qui sont tous des villes jumelées de Grand-Quevilly.
Dans une
façon ludique, les quatre ateliers font les jeunes réfléchir sur le
thématique des différences : pendant que l’association « Yaka
international » travaille avec des jeunes dans l’atelier vidéo, le
groupe « veillées » prépare des présentations des pays participants
pour chaque soirée.
À part des ateliers, il y avait un rallye pédestre à Rouen, un après-midi des jeux et des visites à la mer et à Paris.
Qu’est-ce que les jeunes en pensent ?Hofit,
17 ans, de Ness-Ziona en Israël, était étonnée que les rues de
Grand-Quevilly soient si désertes alors qu’en Israël la plupart de la
journée se passe dehors. Les rencontres avec des Français, des
Allemands et des Anglais a beaucoup de valeur pour elle, et elle espère
pouvoir les revoir un an après.
Baptiste, 15 ans, de Grand-Quevilly,
se réjouit qu’un échange international se déroule dans sa commune : «
Comme je viens souvent à l’Espace Jeunesse, on m’a proposé de
participer à cet échange et j’étais tout de suite intéressé ». Depuis
deux mois, les participants français préparent l’échange et ont
réfléchi comment ils s’imaginent les autres participants. Baptiste fait
partie de l’atelier photo où ils cherchent « ce que nous vivons ici ».
Les
participants anglais de Hinckley,près de Leicester, apprécient beaucoup
l’amour des Français pour la famille et la nourriture. « Nous, on est
toujours en stress, on ne se prend pas vraiment de temps de manger
bien. »
Natalie d’Allemagne est étonnée de l’ouverture des Français vers les autres.
«
Aussi si les Français ne parlent pas bien anglais ou allemand, ils sont
les plus ouverts et curieux des tous les pays participants. »
L’échange
multilatéral est financé en grande partie par le Programme Européen «
Jeunesse en Action », la participation d’Israël est possible grâce à la
mairie de Grand-Quevilly. Pour les années à venir, les organisateurs
espèrent mettre en place des visites dans des villes jumelées en
Allemagne, Israël et Angleterre.
Pour plus d’informations, contactez :
Virginie Bernard
L’Espace Jeunesse de Grand-Quevilly
au 02 35 11 56 10
Daniel Hadwiger
DeutschMobil
Parler
des langues étrangères est devenu de plus en plus important : l'anglais
est aujourd'hui réputé comme indispensable pour la vie professionnelle,
et apprendre une deuxième langue vivante est conseillé. Dans les
collèges français, ce sont surtout l'anglais et l'espagnol qui sont le
plus choisis. Mais qu'en est-il de l'allemand ? Comme l'allemand a
l'air d’être une langue difficile, surtout avec sa grammaire et sa
prononciation, deux fois plus d'élèves préfèrent apprendre l'espagnol
plutôt que l’allemand.
Pour donner envie d'apprendre la langue de
Goethe et de transmettre une image plus moderne de ce pays voisin, on a
lancé en 2000 l’action "DeutschMobil". L’idée : des jeunes
animateurs allemands sillonnent avec un van 10 régions de France,
rendent visite aux écoles primaires et aux collèges. En s'adressant aux
élèves de la CP/CE1, CM2 ou 5ième qui peuvent choisir une langue
étrangère, l’animateur de « DeutschMobil » essaie de transmettre une
image joyeuse et captivante de l’allemand. Un dispositif similaire
existe aussi en Allemagne, 12 « FranceMobil »promeuvent le Français
auprès des élèves allemands. Depuis sa fondation, le programme «
DeutschMobil » a connu un grand succès, on compte jusqu'au 50 %
d'inscriptions supplémentaires en allemand LV2 et 25 % d’inscriptions
supplémentaires en allemand LV1 après le passage du « DeutschMobil ».
La présence d’un animateur « DeutschMobil » en Normandie est
possible grâce au soutien financier de la Robert Bosch Stiftung, à la
mise à disposition d’un van par Mercedes-Benz et grâce aux plusieurs
partenaires comme le Conseil Général du Calvados, Arte, l’OFAJ (Office
Franco-Allemande de la Jeunesse), le DAAD (Deutscher Akademischer
Austausch Dienst), Hueber, Larrousse etc.
Basée
à Caen, l’animatrice de l’année scolaire 2008/2009, Susanna Dickmeis,
intervenait le 9 juin 2009 auprès de la classe CM2 de l'école primaire
"Joliot-Curie I" à St. Etienne du Rouvray. Après un jeu de
présentation, l’animatrice expliquait aux 23 élèves l'importance de
parler allemand : c'est la langue maternelle la plus parlée en Europe,
pas seulement en Allemagne, mais aussi en Autriche et en Suisse. Un
Européen sur cinq parle donc allemand. Susanna Dickmeis expliquait la
prononciation allemande et la comparait avec l'anglais : beaucoup de
mots se ressemblent comme "Fish" et "Fisch", "winter" et "Winter" ou
"finger" et "Finger". Ensuite, elle donnait la parole aux petits
Stéphanois pour évaluer leurs acquis sur la culture allemande. On parle
de Michael Ballack, d'Adidas, du Bayern München, de BMW, de Volkswagen
ou du chocolat "Kinder". Quelques-uns savent déjà compter jusqu'à dix,
d'autres connaissent les couleurs en allemand.
De plus, les
enfants pouvaient reconnaître dans les jeux "Dessine-moi un mot"
d'autres mots allemands qui sont similaires en français comme
"Elefant", "Rose", "Giraffe", "Pizza", "Tasse", "Gitarre" ou "Bus".
Depuis Septembre 2008, Susanna Dickmeis rend visite aux écoles
primaires et collèges en Basse- et en Haute-Normandie. Son engagement
germanophone en France n'est pas un hasard : comme elle avait toujours
eu un vif intérêt pour ce pays voisin, le lectorat « DeutschMobil » lui
permet de rester en lien avec la France. Dans le cadre de ses études en
communication interculturelle à Sarrebruck, Susanna Dickmeis a passé
une année à Aix-en-Provence en tant que boursière du programme Erasmus.
Elle y a rencontré par hasard l’animatrice du »DeutschMobil » de
la région PACA (Provence Alpes Côte d’Azur). Après ses études, elle a
postulé pour devenir l’animatrice du « DeutschMobil » de Caen. « Je
veux montrer qu’on peut s’amuser en apprenant une langue, que
l’allemand n’est pas aussi difficile qu’on le dit, au contraire :
l’allemand est assez logique et représente une bonne base pour
l’apprentissage des autres langues comme par exemple l’anglais"
explique-t-elle. « Dans l’avenir j’aimerais continuer à travailler dans
le domaine des relations franco-allemandes ».
A l'école primaire de
St. Etienne du Rouvray, l’animatrice finit son intervention en parlant
d'une tradition allemande. Elle présente la "Schultüte" (cornet
d'école), un cornet en papier-carton rempli de sucreries quels les
enfants reçoivent le jour de leur première rentrée à l'école primaire.
Avant de partir, elle chante un petit rap allemand avec les petits
Stéphanois qui participent vivement et engagés.
Plus d'informations sur www.deutschmobil.fr
Daniel Hadwiger
"Notre différence nous rapproche"
Un festival international du Théâtre-Jeune
Pour la 16e fois, le "Festival Globe Théâtre, Rencontre
Internationale et Francophone de Théâtre-Jeunes" s'est déroulé du 16 au
24 mai 2009 dans toute l'agglomération de Rouen. Organisé par
l'association « La Littoralité Francophone », ce festival rassemble
chaque année des jeunes troupes de théâtre de tous les continents, qui
présentent pendant cinq jours une pièce de théâtre en français. Entre
autres, un groupe de théâtre de Montenegro jouait "Antigone" de Jean
Anouilh, un groupe de l'Ukraine a présenté "Le petit Nicolas et ses
amis" de Sempé et Goscinny, et "Variations libres d'après La Fontaine"
de Sylvaine Hinglais a été présentés par un troupe de Biélorussie.
Marie
Deghilage, coordinatrice culturelle de La Littoralité Francophone,
explique le fonctionnement du festival, leurs activités nombreuses et
au-delà, l'importance de rencontrer et d’échanger avec des pays
étrangers.
Globules : d'où vient l'appellation "Globe Théâtre" et qu'est-ce que ça signifie pour vous concrètement ?
Marie
Deghilage : le nom de "Globe Théâtre" signifie que ce festival ne
se limite pas au continent européen, mais qu’il est vraiment ouvert à
tous les pays du Globe. Par la langue française, qui est parlée presque
partout, il nous est possible de rencontrer des gens d'autres pays. Par
exemple, cette année, on a accueilli 120 jeunes étrangers des six pays
et on s'est bien entendu !
Globules : dans quelles circonstances l'association "La Littoralité Francophone" est -elle né ?
Marie
Deghilage : l'association était fondée en 1994 à Canteleu et suit comme
objectif principalement la promotion des oeuvres francophones. Canteleu
est une ville où il y a beaucoup des cultures avec des origines
différentes, un "melting pot" qui a la langue française en commun. "La
Littoralité Francophone" a été fondée dans le même esprit : bien qu'on
vient de tous les horizons, on peut se rencontrer et s'échanger
facilement.
Globules : quels pays accueillez vous au "Globe Théâtre" ?
Marie
Deghilage : il n’y a pas des limites, on est ouvert à tous les
pays du monde. Souvent, il y a beaucoup des pays de l'Europe de l'Est
qui participent, mais on accueille également le Québec ou les pays
d'Afrique. Cette année, il y a six troupes étrangères, venant de
l'Ukraine, de la Roumanie, de la Biélorussie et du Monténégro.
Toutefois, il est toujours difficile de trouver des familles d'accueil.
Globules : comment "Globe Théâtre" se déroule-t-il ?
Marie
Deghilage : on essaie de choisir des troupes étrangères avec une
thématique qui correspond à un public jeune. Il y a aussi des troupes
étrangères qui reviennent plusieurs fois au "Globe Théâtre". Pendant
une semaine, les troupes étrangères présentent leurs pièces de théâtre
dans les salles municipales de l'agglomération de Rouen, mais aussi les
ateliers-théâtre locaux de "La Littoralité Francophone" montrent leur
travail annuel sur scène. Dans le cadre du festival, on propose aux
troupes des ateliers des pratiques théâtrales comme l'improvisation ou
le travail avec des marionnettes. Un marché international avec des
produits artisanaux des troupes accueillies est également proposé.
Globules : à part de "Globe Théâtre, quelles activités proposez-vous ?"
Marie
Deghilage : on travaille beaucoup sur l'animation des ateliers de
théâtre, soit avec des jeunes à partir de 3 ans, soit avec des adultes
ou également avec des personnes handicapées. De plus, on intervient
dans les écoles où l’on monte au cours de séances hebdomadaires
une pièce de théâtre qui est présentée en fin d’année.
Depuis 3
ans maintenant, une compagnie professionnelle est née au sein de
l’association. Un travail autour du Théâtre-Forum est mené et des
prestations théâtrales sur des thématiques comme la sécurité routière,
la drogue ou l’addiction ont été réalisées. De plus, l'association
assure des formations et animations auprès de l'IDS (Institut du
Développement Social) à Canteleu ou l'IUFM (Institut Universitaire de
Formation des Maîtres) à Rouen. Pour les amateurs de théâtre, on met à
disposition une bibliothèque avec 2000 livres (romans et pièces de
théâtre).
Globules : la semaine dernière, le "Globe Théâtre" a pris sa fin, quels sont vos sentiments par rapport au festival 2009 ?
Marie
Deghilage : on a travaillé dur toute l'année, il y avait beaucoup de
stress… mais pendant le festival c'était très enrichissant de
rencontrer des jeunes étrangers et tout le travail qu'on y a investi en
vaut la peine. Bien qu'on eût des mauvaises surprises avec les groupes
d'Algérie et d'Angola qui ne pouvaient pas venir à cause des problèmes
de Visa, on est quand même très content. Deux nouveaux pays ont
participé pour la première fois au "Globe Théâtre", la Biélorussie et
le Monténégro ! On est ensemble parce qu'on aime le théâtre, on a
voyagé avec eux en restant ici.
Pour savoir plus : www.littoralite-francophone.com
Daniel Hadwiger
Quizz sur l’Europe
Quelques jours avant les élections européennes, la PAIO (Permanence
d'Accueil, d'Information et d'orientation) de Vernon a organisé en
collaboration avec le Point Information Jeunesse de l'association
"Jeunesse et vie" un quizz sur la construction de l'Europe et les pays
membres de l’Union Européenne actuellement. Neuf feuilles de route
ont interrogé les participants sur les élections européennes, la
culture, l'histoire et la géographie des pays membres ou le "Programme
Européen Jeunesse en Action". Une exposition sur l'Europe à la PAIO
et au FJT (Foyer des Jeunes Travailleurs) de Vernon était mise à
disposition par le Conseil Régional et la D.R.D.J.S. pour faciliter la
recherche des réponses. Pour remplir les feuilles de route, les jeunes
pouvaient trouver des renseignements dans l'exposition sur les pays
européens et l'histoire de l'UE ou faire des recherches sur Internet.
Après un repas "européen" au restaurant social du FJT, les jeunes ont
participé à un jeu sur les 27 pays d'Europe et un petit cours
d'allemand dispensé par les 2 jeunes SVE allemands.
À la fin de la journée, Ibrahima Niakate et Ludivine Suzeau qui
avaient le mieux répondu, ont reçu comme récompense, outre des lots
habituels, des jeux de plateaux Euromind sur l'Europe et des places de
cinéma. Pour clôturer le quizz sur l’Europe, des volontaires allemands
ont présenté dans le cadre d'un café débat le Service Volontaire
Européen (SVE) et également l'importance des élections européennes. Les
jeunes participants de la PAIO de Vernon pouvaient ainsi s'informer sur
l'Europe, mais aussi se préparer à un échange franco-allemand qui s'est
déroulé du 14 au 21 juin 2009 à Norden Basse-Saxe (au large de la Mer
du Nord).
Daniel Hadwiger
Un rêve franco-italien
Sept jeunes de l'agglomération du Havre partiront en Italie pendant deux semaines au mois de juillet, à la rencontre des huit jeunes de Porticco e San Bennedetto, un village de montagne près de Florence. Loïc, Cécile, Hugo, Victor, Gwenola, Juliette et Thomas, tous porteur d’un handicap moteur, rêvent depuis longtemps de cet échange. C'est bien sûr pour découvrir un autre pays, une autre culture et des traditions différentes, mais aussi pour voir comment on peut vivre avec et au-delà du handicap. Encadrés par le SESSD-APF (Association des Paralysés de France) du Havre, les jeunes ont eu l'idée en novembre 2007 de voyager vers un pays du Sud et de rencontrer des jeunes du même âge. Financés par le "Programme Européenne Jeunesse en Action", ils se sont lancés en décembre 2008 à l'élaboration d'un dossier intitulé "Citoyens Européens sans barrières". Depuis juin 2008, ils ont établi des contacts solides avec l'association "Karabobowski".
Du 6 au 18 juillet 2009, les jeunes Italiens et Français vont se partager l'hébergement et organiser leurs activités ensemble. Des visites des villes comme Florence sont prévues comme également des soirées françaises et italiennes ou une journée à la mer. Pendant le séjour, un film va être réalisé, à hauteur de fauteuil roulant et à hauteur de personne valide qui va être présenté à la fin du séjour aux habitants du village. Le scénario du film ? "On filme ce qu'on vit", expliquent les jeunes.
Lors d’une pré-visite le 22 et 23 mai 2009 à Porticco e San Bennedetto, ils ont déjà pu tester l'accessibilité de la maison et organiser le séjour. "On était vraiment bien accueilli, ils sont très motivés et c'est très joli là-bas... plein des petites rivières dans un paysage montagneux", affirme Gwenola.
Une bonne compréhension de la langue est assurée par l'animateur italien qui parle bien français. Sinon, on se débrouillera avec l'anglais. "L’Europe est accessible même avec la barrière de la langue" confie Hugo. Naturellement, ils se réjouiraient de pouvoir accueillir les Italiens en Normandie l'année prochaine.
Daniel Hadwiger
Rencontre européenne autour du handicap
En partenariat avec les associations locales, la PAIO (Permanence
d'Accueil, d'information et d'Orientation) de Vernon s'engage depuis
plusieurs années dans le domaine du handicap. Jaouad Henoun, conseiller
à la PAIO, précise qu'il ne pense pas forcément aux jeunes
souffrant d’un lourd handicap, mais aussi aux jeunes qui ont des
grandes difficultés à s'intégrer et à trouver un emploi. « De plus en
plus, on a des jeunes qui ont vraiment du mal à se concentrer, à écrire
un CV ou à tenir simplement une discussion. Leur handicap n'est pas
vraiment reconnu, mais ils ont quand même des difficultés
particulières. » Jaouad Henoun pense à ces jeunes lorsqu’il organise
des rencontres avec d'autres structures qui sont confrontées aux
problèmes similaires. Les échanges impliquant les jeunes, mais aussi
des associations régionales et européennes, apportent aux jeunes
participants une expérience exceptionnelle, mais forment aussi les
structures eux-mêmes.
Échange de connaissances sur le handicap mental
Soutenu par le PEJA (Programme Européenne Jeunesse en Action), le projet intitulé "Comment partager mon quotidien avec le monde quand je suis un jeune en situation de handicap intellectuel et psychique ?" a réuni des associations haut normandes avec des partenaires espagnols, allemands, anglais, grecs, lettons et tunisiens. Le projet monté au départ entre la PAIO de Vernon, la Littoralité Francophone et le Point Jeunes d'Evreux, envisageait un échange des connaissances dans le domaine du handicap mental. Chacune des associations mène un travail autour du Handicap en partenariat avec des structures locales d’accueil de personnes en situation de handicap. Il leur a semblé nécessaire et indispensable de les impliquer dans la construction du projet afin d’obtenir le point de vue de l’Education Spécialisée. Ainsi, l’AMS St Martin et Les Papillons Blancs de l’Eure les ont rejoints et ont apporté leur regard de spécialistes. Autour d'un séminaire du 19 octobre au 24 octobre 2008, ils ont travaillé particulièrement sur l'insertion des jeunes handicapés mentaux. 21 jeunes participants et 19 experts ont échangé sur tous les thèmes qui concernent le handicap, la famille, l'éducation, la vie de couple ou les sports adaptés. Chaque délégation a présenté la situation actuelle des personnes handicapées dans leur pays et leur manière de travailler. Les participants étrangers pouvaient se faire aussi une idée de l'insertion des personnes handicapées en France lors de visites des structures en Haute-Normandie.
Daniel Hadwiger
Une jeune passion pour les livres
Festi'Livres 2009 à Quillebeuf-sur-Seine
Pendant tout un week-end, Amandine Sassier, Rachelle et Emilia Lenoble ont organisé le "Festi'Livres", un festival de livres à Quillebeuf-sur-Seine. Le vendredi 29 mai et samedi 30 mai, des auteurs, des éditeurs et des illustrateurs se sont rassemblés au "Pôle Animation Familles" sous le thème du développement durable. Le "Festi'Livre" est non seulement le premier festival du livre de la Communauté de Communes de Quillebeuf-sur-Seine, mais aussi le premier festival créé par trois jeunes filles engagées, âgées de 16 et 17 ans. Épaulé par Véronique Cam-Landrin du Centre d'Animations et de Loisirs de la Communauté de Communes de Quillebeuf-sur-Seine (CAL), elles ont travaillé pendant un an sur la préparation et l'organisation de ce festival. Au programme : un spectacle des marionnettes sur le développement durable, une animation théâtrale et une exposition sur le recyclage du papier.
Un Salon du livre pas comme les autres
Amandine Sassier, 16 ans, Rachelle Lenoble,17 ans, et Emilia Lenoble, 17 ans, sont trois jeunes filles qui travaillent depuis un an sur l’organisation d’un festival du Livre à Quillebeuf-sur-Seine. Dans l’interview, elles parlent de l’idée de créer un festival près de chez elles, leurs démarches et les temps forts du festival.
Globules : comment l'idée vous est venue d'organiser un festival du livre ?
Amandine Sassier, Rachelle et Emilia Lenoble
: pendant trois ans, nous sommes allés au Festival du Livre de
Jeunesse de Rouen, où on a mis en place un "espace ado" et on s'est
occupé de la décoration des stands. L'an dernier, on avait envie de
faire notre propre festival du livre, plus près chez nous, mais aussi
destiné aux jeunes. A partir d'avril 2008 on a travaillé constamment
deux heures par semaine sur l'organisation du festival pour qu'en fin
mai 2009 tout soit prêt. Enfin, on a rassemblé pour la première
édition du festival l'éditeur Hervé Mineur, l'auteur Marie Vaumoise, le
sculpteur Bertrand Thomassin, le Journal Globules, une exposition sur
le recyclage du papier et une présentation de livres réalisés par les
enfants sur les accueils périscolaires. Particulièrement Jean-Maurice
Robert du Festival du Livre de Rouen nous a aussi beaucoup aidé pendant
la période de préparation.
Globules : pourquoi vous avez choisi le thème de "Développement durable" pour cette édition ?
Amandine Sassier, Rachelle et Emilia Lenoble
: parce que tout le monde en parle et ça devient de plus en plus
important. On a essayé de rassembler des stands qui conviennent bien au
sujet, par exemple l'exposition et le film sur la filière du recyclage
du papier. Malheureusement un fabricant de livres en papier recyclé ne
pouvait pas venir, donc le thème n'est pas aussi présent qu’on le
souhaiterait.
Globules : pouvez-vous expliquer le déroulement de "Festi'Livres" ?
Amandine Sassier, Rachelle et Emilia Lenoble
: tout le festival se déroule dans les locaux du Pôle Animation
Familles de Quillebeuf-sur-Seine et sous un chapiteau à côté. Du
vendredi 29 mai de 9 h à 18 h on accueille des écoles primaires
et maternelles de la région. Il y a des animations théâtrales pour les
enfants et un atelier de dessin par Globules. Le Samedi, on ouvre nos
portes de10 h à 18 h pour tout le public. Il y aura également samedi
après-midi un spectacle de théâtre des marionnettes, écrit spécialement
pour ce festival sur le développement durable.
Globules : comment le festival est-il financé ?
Amandine Sassier, Rachelle et Emilia Lenoble
: on a des partenaires différents. La Communauté de Communes de
Quillebeuf-sur-Seine nous met à disposition les locaux et les
transports pour les scolaires. De plus, les repas sont financés par «
Envie d’Agir », le dispositif de la DRDJS (Direction Régionale de la
Jeunesse et du Sport). Un spectacle de marionnettes sur le thème du
développement durable nous est offert par les Foyers Ruraux de l'Eure
pendant que le CAL prend en charge le salaire de Véronique Cam Landrin
pour l’accompagnement annuel des jeunes filles
Globules : le festival a juste démarré. Comment
vous sentez-vous pendant ce festival que vous avez préparé
pendant si longtemps ?
Amandine Sassier, Rachelle et Emilia Lenoble
: nous sommes très contentes et fières de nous même et on a vraiment
envie d'organiser un prochain festival dans deux ans. Mais comme
le festival n'est pas encore fini, on ne peut pas dire encore grande
chose sur son déroulement. Demain, ça va être un peu plus difficile
parce qu'il y aura aussi des adultes et ils vont nous poser des
questions plus difficiles que les enfants aujourd'hui.
Je crois
aussi qu'on ne réalise pas encore ce qu'on a fait, ça va prendre du
temps, mais nous sommes très fières de nous. Quand on a vu tous les
éditeurs et auteurs, nous n’avions pas pensé que ça allé être quelque
chose de si grand. Oui, on est vraiment très contente.
Une littérature palpable
Mme
Buhot, animatrice bénévole au périscolaire de Trouville la Haule,
crée depuis 2005 avec des enfants âgées de 3 à 11 ans des livres
artisanaux en tissu et en carton. Chaque année, les livres étaitent
présentés au Festival du Livre de Jeunesse à Rouen. Les livres traitent
des thèmes selon l’âge des enfants : « La Journée des Nounous », « Le
livre bleu » ou « Les Maisons du Monde » pour les petits. Pour les plus
grands, une étude été faite sur plusieurs années sur l’histoire du
livre : depuis les tablettes d’argile, le papyrus, le parchemin jusqu’à
l’invention du papier par les Chinois.
« L'objectif est de donner
aux enfants le goût de la découverte à travers les livres » explique
Mme Buhot. Avec des thèmes du quotidien et l'auto- production des
livres, la littérature peut devenir de cette manière un peu plus
intéressante pour les petits auteurs.
L'art qui vient de la mer
Des
figures drôles ou mélancoliques colorées se sont présenté pendant le
"Festi'Livres" aux visiteurs qui sont passés devant le stand de
Bertrand Thomassin. Le sculpteur dieppois crée des figures en bois
flotté, avec des couleurs, du fil de fer et des tiges de ferraille. Il
les met en forme. "Je donne une seconde vie à des choses" commente-t-il
en montrant ses figures. Non seulement son idée d'utiliser de la
matière usée convient bien avec le thème du développement durable, mais
il a également publié un livre "Pas vu" , édité en 2007, qui raconte
l'histoire d'un chien perdu qui cherche son maître. Les sculptures de
Bertrand Thomassin illustrent l'histoire, écrite par Françoise Megali.
Son originalité de travailler avec des bois qu'il trouve au bord de la
mer l’amène à exposer régulièrement dans des galeries de la région,
mais aussi à Paris, en Suisse, en Allemagne, au Portugal et en Amérique
Latine. De plus, il intervient dans des écoles, où il crée des
sculptures avec des 7/10 ans, par exemple sur le thème de
"l'architecture dans la campagne, l'architecture en ville".
Plus d'informations sur : www.bertrandthomassin.com
La passion pour l'écriture
Après
avoir travaillé en tant que documentaliste dans un lycée, Marie
Vaumoise a pris sa retraite en 2002 pour enfin pouvoir s'occuper de ses
deux passions : l'écriture et le jardinage. Son premier roman
"L'inconnu de l'île d'Yeu" nous fait vivre l'histoire de Yann que l’on
retrouve seul sur l’île d’Yeu. Devenu complètement amnésique et sans
papiers d’identité, les recherches entreprises l’aident à retrouver peu
à peu ses racines et nous font découvrir cette belle région de
Vendée. Marie Vaumoise a également publié un recueil des
nouvelles sur les faits de Société (les relations entre grands-parents
et petits enfants, le fléau de l’alcoolisme, les femmes battues, les
rencontres par Internet…) et un autre roman, "Ton secret sera le
mien". Le "Festi'Livres" est pour elle une bonne occasion de se
présenter au public régional et d'échanger avec des lecteurs.
Pour savoir plus : http://marievaumoise.canalblog.com
Une maison d'édition du Nord
Hervé
Mineur ne se satisfait pas à être auteur, mais représente également son
propre maison d'édition "Airvey éditions" et une maison de distribution
: Acel France. En tant qu'auteur, il a déjà publié sept livres, tous
destinés aux jeunes de 7 à 12 ans. Motivé par un "syndrome Peter Pan",
il continue d'écrire pour la jeunesse et à inventer des jeux des mots.
Dans le même esprit, il promeut depuis la création de sa maison
d'édition en 2005 surtout les auteurs de la jeunesse : "ils sont le
coeur de ma cible" confie-t-il. "Airvey éditions" édite essentiellement
des auteurs du Nord de la France, avec des séries comme "collection
Kid'aventure", Hervé Mineur essaie de capter et de prolonger
l'intérêt des enfants. Pour sa maison de distribution, il représente
surtout des auteurs de la région Nord-Pas-de-Calais sur des salons du
livres régionaux et nationaux. Comme il est toujours à la recherche de
salons régionaux, le "Festi'Livres" était une bonne occasion de
se présenter et d'échanger avec ses clients.
Le site internet d' « Airvey éditions » : www.airvey-editions.com
Une nouvelle vie pour le papier
Le stand de Mme Charbonelle, vice présidente de SDOMODE (Syndicat de destruction des ordures ménagères de l'Ouest de l'EURE ) commente par un film et une exposition l'importance du recyclage, notamment celle du papier. Pendant cinq minutes, une vidéo explique aux spectateurs la réutilisation du papier. Dans l'usine de recyclage de Grand-Couronne, spécialisée dans la fabrication de papier à partir du papier recyclé, l'importance de faire du tri devient visible. Mme Charbonelle qui est également déléguée à la Communauté de Communes, a souhaité de venir au festival pour expliquer concrètement l'importance du développement durable. En discussion avec des groupes des écoles, elle fait comprendre aux spectateurs "le petit geste utile" du tri.
Daniel Hadwiger
L'Europe des enfants
A l’occasion de la journée de l'Europe, la MJC Rive Gauche de Rouen
a organisé mercredi 13 mai, des activités diverses autour du thème de
l'Europe. Toute l'après-midi, des enfants ont inventé et joué à
des jeux thématique sur l'Europe. En soirée une rencontre permettait
des échanges entre le "Mouvement Européen", et les comités de
jumelage de la Ville de Rouen. Le comité de Jumelage Rouen Hanovre
avait également invité ses participants de son "Stammtisch", rencontre
hebdomadaire des germanistes de Rouen...
Des jeux « Europe »
Dix
enfants de la MJC, entre 6 et 12 ans, ont créé un jeu de plateau sur
leur continent et ont débattu sur leurs idées de l'Europe. Les enfants
ont dessiné des drapeaux de chaque pays et ont ajouté en arrière de la
carte une un mot qui représente typiquement le pays. Un
vampire pour la Roumanie, par exemple, de la bière pour l'Allemagne,
des frites pour la Belgique ou des olives pour la Grèce. De cette
manière, les animateurs souhaitent susciter de l'intérêt sur l'Europe,
faire connaître les drapeaux, les capitales et les choses typiques de
chaque pays. "On connaît bien tous les pays qui sont proches de nous,
mais par exemple pour l'Estonie, on commence à avoir du mal"
évoque Fabrice Duval, animateur de la MJC.
Pourtant,
les idées des enfants sur l'Europe sont déjà concrètes : quelques-uns
veulent connaître mieux le pays d'où leurs parents viennent, apprendre
l'anglais, l'allemand, l'espagnol ou vérifier si la tour de Pise est
toujours penchée. Avec beaucoup d’enthousiasme, ils montrent ce
qu'ils savent sur la géographie, sur l'histoire de l'Europe ou dans les
domaines des langues. Espérons que l'Europe reste pour eux si
excitante comme aujourd'hui !
Un grand Merci à Mathilde, Anna, Fabien, Oscar, Ethan, Enzo, Lucas, Marius et Alexandra !
Daniel Hadwiger