POUR NE JAMAIS OUBLIER ET RESTER SOLIDAIRE

La déportation et le devoir de mémoire

Des élèves de la classe de TES2 du lycée Guy De Maupassant effectuent, depuis le début de l’année, un travail sur la Mémoire et la déportation.
Dans ce cadre, ils ont depuis le début de l’année visionné plusieurs films, lu des livres, travaillé avec M Martin, archiviste municipal, sur le malheureux destin de trois  fécampoises déportées, ils ont assisté à la conférence du jeudi 10 janvier donnée par Monsieur Fainzang, un ancien déporté (juif polonais) du tristement célèbre camp d’Auschwitz-Birkenau.
La rencontre a permis  à Monsieur Fainsang de raconter son histoire, son arrestation alors qu’il n’avait que 20 ans, son internement dans de nombreux camps de transit, puis son voyage et son arrivée à Auschwitz. Les élèves ont pu ensuite lui poser des questions sur ses conditions de vie et de travail dans les camps de la mort, puis sur son retour à la fin de la guerre.
L’atmosphère était pesante dans la salle de conférence, et l’émotion parfois intense. Cet homme de 85ans  a réussi, par son enthousiasme et son énergie étonnante, à capter l’attention de nos élèves pendant plus de deux heures. Nul doute que ces derniers se souviendront longtemps de cette visite, de ce témoignage poignant…

Voici quelques réactions d’élèves :

Se souvenir pour que les jeunes générations soient solidaires de ce passé et restent vigilants pour l’avenir. Refuser l’horreur d’un système totalitaire et raciste.
Plus jamais ça !

« Son aventure, bien qu’horrible, était très émouvante à écouter. D’ailleurs, on le ressentait par le silence, parfois pesant, qui régnait dans la salle. (…) Nous pouvons le remercier sincèrement de ce qu’il fait, le partage de son passé nous permettra de ne pas céder à une dictature, à un pouvoir raciste. Il ne faut pas oublier ce qu’ont vécu les déportés. Nous devons être solidaires de M Fainzang en perpétuant son histoire et celle de milliers d’hommes et de femmes. »
Laura

« Il nous a montré que du jour au lendemain tout peut basculer dans notre vie. Il nous a fait prendre conscience de la réalité des évènements. »
Emmanuelle

« M Fainzang a vécu les horreurs des camps pendant 3 ans ! On se souviendra longtemps de ce témoignage qui vaut tous les cours et livres d’histoire.
Il nous a laissé un message très clair : faire très attention aux extrémistes. Hitler n’est pas arrivé au pouvoir par un coup d’Etat ! »
Pierre

« Compassion envers un homme qui a vécu tant de choses. Se dire qu’il fait partie de l’histoire… Toutes ces victimes parmi lesquelles des personnes de nos familles étaient peut-être… »
Aurélie

« Nous avons eu une chance inouïe de pouvoir assister à cette conférence. Voir cet homme si ému à certains moments nous laissait sans voix. Nous comprenions… Ses derniers mots nous concernaient directement. Nous avons tous autour de 18 ans nous sommes en âge de voter, il nous a montré combien il nous faut être vigilant et ne pas refaire les erreurs du passé. Hitler n’est pas arrivé au pouvoir par un coup d’Etat, il a été élu ! »
Mathile

« Lorsque l’émotion submergeait M Fainzang, nous pouvions comprendre que même 60 ans après les évènements, la blessure n’était pas refermée. »
Clémence

« Bien sûr, on connaît l’histoire de la guerre et ses horreurs, mais c’est autre chose de l’entendre de quelqu’un qui a connu cette période. On se rend compte que tout cela s’est finalement passé il y a peu de temps. (…) Où a-t-il  trouvé la force de survivre ? Comment peut-on se remettre d’une telle chose et vivre normalement ?».
Manon

« Malgré toutes ses souffrances, Jules tient à nous  transmettre un message d’espoir. Il a tenu à nous raconter son vécu pour que toutes ces horreurs ne se renouvellent plus. Je garderai en mémoire son témoignage pour pouvoir le transmettre. »
Zoé


« Le moment le plus émouvant fut l’histoire de la femme tuée durant « la marche de la mort ». »
Rachel

« Il est important de continuer à parler de ce sujet, ne pas oublier pour que jamais plus cela ne se reproduise. J’ai trouvé cette conférence très utile pour nous aider à comprendre, à nous rendre compte même si aucun mot n’est assez fort pour représenter la douleur ressentie par les déportés. »
Héloïse

« C’était très poignant parce que à quelques années près nous aurions pu être à sa place, à la place de toutes ces personnes qui ont connu l’horreur. «
Marianne

« Lorsqu’il racontait, il revoyait…, il revivait les évènements et nous le ressentions. Emotions intenses …. »
Eglantine

« Cela nous a permis d’essayer d’imaginer la dureté de la vie dans les camps, le travail quotidien et la mort présente à chaque instant. »
Hélène

« Ce sont peut-être des gens de notre famille, des amis de nos grands-parents ou des inconnus »
Florence

« Ce qui m’a le plus étonné c’est qu’il réussisse, avec un tel recul,  à parler et même à retourner dans les anciens camps pour faire des conférences. Ne pas oublier que les hommes peuvent infliger à d’autres hommes des atrocités. »
Audrey

« Je retiens une grande leçon de vie. »
Cyndie

« Coco (c’était son surnom dans les camps) a eu beaucoup de courage pour survivre à toutes ces atrocités. Peut ont supporté  ce qu’il a vécu. »
Alexandre

« Aussi triste qu’elle fut, son histoire nous a vraiment captivés . On a pu s’imaginer ce qui s’est passé et ainsi mieux comprendre. Que ça ne se reproduise plus jamais ! »
Coraline

« Avec beaucoup d’émotion, il nous a raconté aussi son histoire après guerre, la difficulté à reprendre le cours de la vie normale. »
Cindy

« Lorsque l’émotion submergeait M Fainzang, nous pouvions comprendre que même 60 ans après les évènements, la blessure n’était pas refermée. »
Clémence

« Au fur et à mesure des séances que nous faisons sur la déportation, nous apprenons des choses terribles. Les choses  qu’ont vécues  ces déportés sont folles et inexplicables »
Brunehilde